Japscan est l’un des sites les plus connus pour lire des mangas en ligne en français. Il est gratuit, facile d’accès et attire chaque jour des milliers de passionnés. Mais, il a récemment fait face à un blocage judiciaire d’ampleur. Pour donc rester fonctionnel, la plateforme a dû changer d’URL. Nous vous donnons la nouvelle adresse pour accéder à Japscan en toute sécurité.
Qu’est-ce que Japscan et quelle est sa nouvelle adresse ?
Japscan est l’un des sites les plus consultés en France pour la lecture de mangas, manhwas et manhuas en version française. La plateforme propose un catalogue impressionnant. On y trouve en effet près de 13 000 titres disponibles gratuitement. La nouvelle adresse de Japscan est https://www.japscan.vip/. L’interface reste identique à celle des versions précédentes. Mais attention, cette adresse peut changer à nouveau. Il est donc conseillé de suivre des sources fiables pour rester informé des éventuels changements.
Pourquoi ce blocage ?
L’activité de Japscan est considérée comme du piratage. Le site diffuse sans l’autorisation des ayants droit. Il s’agit d’une violation directe du droit d’auteur. Cette pratique porte atteinte à la rémunération des auteurs, illustrateurs, et éditeurs. Le piratage impacte donc directement l’ensemble de la chaîne du livre. Le Syndicat national de l’édition (SNE) a d’ailleurs souligné une baisse des ventes de mangas.
Face à ce piratage massif, le Syndicat national de l’édition (SNE) et neuf éditeurs majeurs français dont Glénat, Pika, Kana, et Ki-oon ont intenté une action en justice. Le tribunal judiciaire de Paris leur a donné raison. Il ordonne le blocage d’accès au site Japscan sur le territoire français. Plus précisément, il contraint les principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à empêcher l’accès à l’URL principale ainsi qu’à tous ses sous-domaines.
Le blocage judiciaire est une mesure technique. En conséquence, les administrateurs de Japscan ont rapidement réagi. Le site est en effet coutumier de ce type de situation. Le réflexe est donc de contourner l’interdiction.
Japscan : comment suivre ses nouvelles mises à jour ?
La nouvelle URL est généralement diffusée rapidement. Les communautés en ligne, les réseaux sociaux, et les forums spécialisés sont les principaux vecteurs de cette information. Dès qu’une nouvelle adresse est mise en ligne, elle circule. Les utilisateurs doivent faire preuve de vigilance quant à la fiabilité de ces liens.

Comment accéder facilement au site ?
La méthode la plus courante pour contourner le blocage est l’utilisation d’un VPN (Virtual Private Network). Un VPN masque l’adresse IP réelle de l’utilisateur. Il simule une connexion depuis un autre pays. Comme la décision de blocage n’est valable qu’en France, l’utilisateur accède au site sans problème. Une autre méthode consiste à changer les serveurs DNS de l’appareil. Les serveurs DNS par défaut sont ceux du FAI. Les changer pour des serveurs publics (comme Google ou Cloudflare) permet de résoudre l’adresse du site bloqué.
Japscan : les alternatives légales
Le blocage de Japscan marque une volonté forte des éditeurs de lutter contre le piratage. Toutefois, le phénomène du scantrad persiste. Les plateformes illégales continueront d’émerger sous de nouvelles formes. Beaucoup de lecteurs de scantrad sont impatients. Ils souhaitent lire les chapitres au même rythme que leur sortie au Japon. Les délais de traduction et de publication officiels en France sont souvent jugés trop longs. Les éditeurs doivent donc accélérer leur processus.
Heureusement, l’offre légale s’est considérablement développée. Des plateformes proposent désormais des simultanéités de publication avec le Japon. Elles offrent donc une alternative rapide et légale. Par exemple, des services comme Crunchyroll ou Manga Plus (édité par Shūeisha, l’éditeur japonais) permettent un accès gratuit et légal à de nombreux chapitres récents.
Ces plateformes légales garantissent la rémunération des créateurs. Elles représentent l’avenir de la lecture de mangas en ligne. Le blocage de Japscan incite les lecteurs à se tourner vers ces alternatives éthiques et officielles.


